vendredi 6 janvier 2017

Soyons logiques : syllogisme et sophisme : compter à l’endroit ou à rebours.

Le syllogisme est l’une des figures de logique les plus simples, et les plus imparables en ce qu’elles sont les plus évidentes à contrer.
-         Hein ? Pardon ?
-        Oui ?
-        J’m’excuse de demander pardon, mais en vrai, si elles sont imparables, on devrait pas être capable de les contrer, non ? J’veux dire parer et contrer, c’est pas la même chose ?
-        Alors en MMA, en free fight, ou en escrime au sabre, si, un peu. Mais pas en logique :
Un raisonnement imparable est un raisonnement qu’on est obligé d’accepter parce qu’on ne peut pas trouver de biais dans son cheminement. On peut éventuellement critiquer les présupposés ou les hypothèses de départ, mais le passage de l’hypothèse à la conclusion est juste et ne peut pas être réfuté. Plus le raisonnement est simple, plus il est facile à saisir, et plus il est direct (si A=a, alors B=b) plus il est facile à contrer sur l’hypothèse (A n’est pas égal à a ; donc B ne peut pas être égal à b) ou les présupposés (A=a n’a jamais impliqué que B=b ; donc le raisonnement n’est pas juste)

Concernant le syllogisme, le raisonnement est ainsi articulé :


  •         Tous les membres d’un même groupe partagent la même caractéristique A
  •         B fait partie du groupe
  •         Donc B possède la caractéristique A
Un exemple célèbre :
Tous les hommes sont mortels
Socrate est un homme
Donc Socrate est mortel

Le lien logique est respecté et imparable. 
Il existe deux façons de contrer cette démonstration :
  •        Réfuter la première affirmation (si tous les hommes ne sont PAS mortels, le raisonnement est faux)
  •        Réfuter la seconde affirmation (si Socrate n’est PAS un homme, la première affirmation ne le concerne pas)

En revanche on ne peut réfuter le lien logique entre ces deux affirmations et la conclusion
Le Sophisme singe le syllogisme et le dévoie en inversant dans le lien logique la condition d’appartenance au groupe et la propriété du groupe. Ainsi, le raisonnement ainsi tenu est le suivant :

-        Tous les membres d’un même groupe partagent la même caractéristique A
-        B possède la caractéristique A
-        Donc B fait partie du groupe
Ce qui bien sûr ne tient pas, pour une raison tout simple : nulle part il n’est dit que Tous les éléments possédant la caractéristique A font partie du groupe ! La possession de cette caractéristique n’est ni limitante ni suffisante pour affirmer l’appartenance. La cause et l’effet sont inversés. Et le raisonnement ne tient plus.

Difficile à percevoir ? Alors revoici le plus célèbre des sophismes :

Tous les chats sont mortels
Socrate est mortel
Donc Socrate est un chat !
Et en dehors de ce que nous connaissons de Socrate, rappelons que sont tout aussi mortels les serpents, les mouches, les oiseaux, les sauterelles… et les humains. 
Un autre tout aussi célèbre passe de l’absurde à la contradiction :

Tout ce qui est rare est cher
Les chevaux bon marché sont rares
Donc les chevaux bon marché sont chers


Ici l’erreur du raisonnement est premièrement d’utiliser deux conditions de groupe et non l’inscription d’un individu dans une condition de groupe, et deuxièmement de prendre à la base deux conditions antinomiques (cher et bon marché) qui s’excluent dès le départ.

En somme la question n’est pas de savoir si on compte à l’endroit ou à l’envers… Mais si on compte dans l’ordre !

mardi 3 janvier 2017

Il y a ceux qui détiennent la vérité... et ceux qui la vivent (3) Les liens illusoires

Dans le domaine de la suggestion, de l'hypnose ou de la manipulation, il existe une façon simple de supporter un argumentaire qu'on ne peut justifier en lui donnant un caractère "logique": il s'agit de l'ensemble des liens illusoires, ou l'art de répondre à coté de la plaque:

(1) L'argument d'autorité
Cette figure sera sans doute celle qui fera le plus débat parmi les auteurs, car elle est souvent décrite séparément. Néanmoins elle a toute sa place ici, par sa construction même:
se servir de "l'expertise" d'un personnage dans son domaine (ou de son autorité) pour valider ses affirmations dans un domaine totalement différent. Ainsi voit-on régulièrement des citations d'Einstein, Marie Curie... sur le sens de la vie, la famille, ou la philosophie.
Personne ne peut remettre en cause l'apport d'Einstein à son domaine. Néanmoins on ne peut affirmer qu'il ait plus raison ou une supérieure autorité morale que n'importe quel individu Lambda. Il suffit de regarder les écrits de Kant, pour le voir affirmer péremptoirement des "vérités scientifiques" sur la conscience animale qui sont non-seulement balayés par les neuro-sciences mais aussi simplement par le bon sens. Philosophe sans doute, mais pas biologiste.
Poussé à l’extrême, on aboutira même au fameux "j'suis intelligent, j'suis douanier" de Fernand Reynaud, qui a été réédité sur un ton plus dramatique par la députée Sylviane Bulteau dans ses saillies sur les internes en médecine (voir le résumé humoristique par Vie de Carabin)
En gros, souvenez-vous de Montaigne "sus le plus haut trône du monde ne sommes assis que sus notre cul": quelque soit votre savoir dans une discipline précise, vous n'en avez pour autant pas plus d'autorité dans tous les domaines qui ne s'y rapportent pas.

(2) La superstition
Bon, encore une fois, on est dans un sujet qui peut être contesté, parceque ce n'est théoriquement pas une technique, mais de toute façon nous parlons de biais cognitifs, pas uniquement de manipulation.
Je vais prendre un exemple personnel: le chat noir.
Historiquement, le chat noir est un "porte-poisse" parceque la nuit on ne voit que ses yeux, donc il s'agit d'une incarnation diabolique, d'une sorcière, etc." Mais bon, aucune importance.
Il y a quelques jours j'ai eu un accident de voiture, même si je m'en suis sorti pratiquement indemne, c'était un vrai, un de ceux ou vous ressortez de votre voiture au prix d'un certain nombre d'acrobaties, dans l'odeur pyrotechnique des airbags et des prétensionneurs de ceinture, et où en quelques instants vous passez d'un véhicule quasi-neuf à une épave à recycler. quelques heures avant, j'avais croisé un chat noir.
Je pourrais faire le lien avec ce chat noir. Après tout ils portent malheur. Donc j'ai croisé un porte-malheur puissant, et j'ai eu un accident grave. Voilà un lien évident, non?
Bien sûr, ce lien est d'autant plus évident que je laisse volontairement de coté le retard que j'avais, l'énervement à avoir été coincé près d'une heure derrière un véhicule encombrant qui roulait au pas, la circulation de nuit et la plaque de verglas sur laquelle j'ai dérapé.
La superstition, qu'il s'agisse des porte-bonheurs ou porte-malheurs, est aussi à rapprocher du biais de confirmation, qui consiste à rechercher la confirmation d'une théorie préalablement établie, et non à la réfuter ainsi que la logique nous l'apprend.

(3) Le sophisme
Le sophisme est un raisonnement inspiré du syllogisme, figure de démonstration liant ensemble deux propriétés de façon à ce que si deux sujets partagent la première ils partagent la seconde, mais en inversant la cause et la conséquence.
Cette figure à été décrite un nombre incalculable de fois, la plus célèbre liant la mortalité de Socrate à sa nature féline. Il est je pense inutile de la redétailler ici. Mais pour ceux qui veulent la redécouvrir, je vous invite à lire l'article concerné
(4) Le déplacement de cause (ou de conséquence)
Établir un lien de causalité est une tâche indispensable à tout raisonnement prédictif. Pour l'animal sauvage, comprendre les règles du monde qui l'entoure est une question de survie. Ainsi, nous sommes conditionnés pour instinctivement associer des éléments statistiquement concomitants. C'est le principe même du dressage, où une ordre est associé à une action et à une récompense, mais aussi du conditionnement de Pavlov où un stimulus est associé à un événement futur ou simultané. Néanmoins cette association n'est qu'instinctive, et tolère mal les situations multifactorielles. De plus, l'état émotionnel a tendance a amener une focalisation irrationnelle de l'individu sur les événements perçus comme injustes ou au contrairement émotionnellement satisfaisants. Ainsi de deux événements concomitants, le plus marquant sera celui qui sera enregistré et considéré comme cause ou conséquence principale (et en général unique) des conséquences perçues. Mais cet élément peut aussi être utilisé sciemment dans une dialectique biaisée, de manière à transformer l'argumentaire adverse et à déplacer le point de réflexion. Couramment utilisée en politique, cette technique consiste à affirmer à son contradicteur qu'il est contre les points positifs de la mesure défendue, ou contre les points "neutres", plutôt que de répondre à son argumentaire qui pointe ce qu'il considère comme des faiblesses ou des dispositions injustes de la mesure. Par exemple:
  • Diminution du temps de travail financée par le budget de la sécurité sociale: 
    • Mais Madame la ministre, vous ne pouvez pas utiliser l'argent de la sécurité sociale, nous en avons besoin pour financer la dépense de santé des français. 
    • Comment? Vous êtes contre l’allègement des conditions de travail et vous n'êtes pas d'accord pour que les mères de famille puissent passer leur mercredi après-midi avec leurs enfants?
  • Plafonnement des honoraires médicaux et reduction du budget des hopitaux
    • Madame la ministre, nos infrastructures nous coûtent cher et nous travaillons déjà de nombreuses heures. Baisser nos tarifs revient à limiter nos salaires, ce qui est injuste car vous n'imposeriez cela à aucune autre profession, et limiter notre capacité à investir, ce qui nous empêchera à l'avenir de proposer les dernières technologies.
    • Pensez-vous qu'il est normal que le patient ait un reste à charge? Que des familles n'arrivent pas à se soigner?
Mais ce biais pose des problèmes en psychologie et psychiatrie, notamment aux perfectionnistes, qui finissent par se désespérer d'être des incapables: incapables d'atteindre le degré de perfection qu'ils se fixent, lequel est bien au-delà de ce qui est acceptable voire possible. La conclusion du perfectionniste est que son incapacité à atteindre son but vient d'un manquement de sa part et non d'une attente irréaliste, ce qui conduit à un complexe d'infériorité de sa part et souvent à la dépression. Il est aussi à l'origine du syndrome de Stockholm, du moins en partie, en expliquant la fascination de l'otage qui considère que son tortionnaire le sauve en ne le tuant pas, mais en oubliant qu'il est celui à l'origine du danger dont il le "sauve".

En thérapie, le lien illusoire utilise une suggestion quelconque pour faire associer au patient une action physique (mouvement automatique ou volontaire) à une étape thérapeutique. C'est la base de  certaines techniques d'approfondissement en hypnose ou d'induction en autohypnose, et des tâches thérapeutiques apparemment "farfelues" en Thérapies Cognitivo Comportementales, où l'accomplissement de la tâche symbolise la volonté du patient d'accomplir le changement qu'il veut opérer en lui, ce qui dans certains cas (arrêt du tabac, de l'alcool, d'autres drogues...) transforme une action passive (ne pas...) en action active.

mercredi 3 août 2016

Il y a ceux qui détiennent la vérité... et ceux qui la vivent (2) Le biais d'échantillonnage (chez les décisionnaires)

Dans le dernier article, nous parlions de subjectivité, due à ce que j’appelai le "prisme des présupposés". Ce prisme des présupposés est à la base de beaucoup de raisonnements plus ou moins volontairement biaisés, que ce soit en politique ou dans la vie de tous les jours.
Et on peut y ajouter les raisonnements à sens uniques:
Par exemple, attribuer un salaire plus faible aux femmes est du sexisme. Le congé paternité d'une semaine aussi.
Un night-club réservé aux blancs est du racisme. Un night-club réservé aux africains aussi.*

Enfin bref, il y a du boulot.

Une technique souvent utilisée pour parer à ces biais cognitifs, c'est la confrontation, et la discussion de groupe. Après, si on est beaucoup à confronter nos idées, et qu'on finit par tomber plus ou moins d'accord, c'est que le raisonnement est logique, les arguments valables, et donc on a plus de chances d'avoir raison.

Ou d'etre nombreux à se tromper!

En effet, la question est: ou vais-je trouver mes contradicteurs? Il faut qu'ils acceptent de discuter avec moi de façon à peu près constructive, donc qu'on puisse s'asseoir à la même table, parler la même langue, et avoir un intérêt commun à ce débat.
Et il est rare qu'ils soient payés pour débattre, donc il faut qu'ils acceptent ma présence, qui'ils soient intéressés, que nos niveaux soient compatibles pour qu'aucun ne se trouve en position de professeur face à un éléve...

En gros, je vais en général prendre mes contradicteurs dans mon environnement géographique, et dans ma sphère socio-culturelle. Donc des gens qui me ressemblent. Et ont des prismes et présupposés proches du mien. Notre vision de la réalité sera donc proche de ma vision de la réalité, nos prismes ne se corrigeront que peu.

Par exemple, prenons la question du porc servi dans les cantines. Pour être objectifs, on peut concevoir qu'il nous faudrait réunir une commission avec des professionnels de la question technique (comptable, juriste, etc...) et des conseillers "culturels" voire religieux. Seulement, il y a fort à parier que les votes n'iront pas dans le même sens dans une ville à forte communauté musulmane ou juive et dans une autre avec une communauté très réduite. Et la force d'affirmation sera très variable aussi: imaginez que vous soyez le seul à refuser de manger du porc au milieu de 80 personnes: vous ne renierez pas forcément vos convictions, mais vous percevrez votre cas comme une exception. Dans la situation inverse, c'est le mangeur de porc qui sera une exception. Et si on fait moitié/moitié, on est à l'équilibre, donc c'est bien? Sauf qu'on crée spontanément deux blocs, ne serait-ce que par regroupement à table.
Maintenant, réunissons cette commission. Quels sont les cas possibles?

1) On réunit un groupe parfait, c'est-à dire neutre et capable d'envisager la question sous tous ses aspects. Peu importent leurs prismes, ils en sont conscients et suffisamment équilibrés pour se contre-balancer. Dans ce cas on obtiendra une décision sur la question qui devrait correspondre au meilleur compromis (en tout cas intellectuel) entre la sensibilité des partis et la réalité socio-économique.

2) On réunit un groupe représentatif de la population concernée. C'est à dire que leurs prismes correspondent à peu près à ceux des gens qui vont subir leur décision. La décision prise ne sera peut-être pas la plus logique et ne correspondra pas forcément au meilleur compromis, mais devrait répondre aux besoins effectifs sur le terrain, possiblement au détriment d'une minorité.

3) On réunit un groupe non-représentatif de cette population, correspond à des présupposés issus de la minorité ou d'un autre environnement socio-culturel (par exemple d'une grande école de fonctionnaires): la décision prise correspond à leur propre vision des choses. Elle ne sera pas mauvaise par essence, mais ne correspondra pas à la réalité du terrain. Ce qui n'empêche pas qu'elle puisse fonctionner.

En résumé, une décision collective est un petit peu moins sujette à l'arbitraire qu'une décision individuelle, mais l'origine et l'environnement des décideurs la rend néanmoins sujette à caution.

* J'utilise ici volontairement des termes caricaturaux mais retrouvés couramment.

dimanche 4 octobre 2015

Il y a ceux qui détiennent la vérité... et ceux qui la vivent. (1) La caverne et le prisme.

L'allégorie de la caverne est un passage obligé (du moins jusqu'aux dernières réformes) de l'enseignement secondaire: souvent évoqué en histoire, étudié en philosophie, parfois même en Français, matière qu'il conviendrait de rebaptiser "littérature" tant la quantité d'ouvrages traduits de langues étrangères augmente chaque année. Néanmoins, il semblerait qu'elle constitue aussi la notion qui fait le plus défaut au public comme à l'élite actuelle. A moins que son sens ne soit volontairement oublié?

Petit rappel: pour Socrate, dans les écrits de Platon, l'homme est comme un prisonnier enchainé dans une caverne, qui ne verrait du monde que les ombres portées sur la paroi face à lui. En somme, il est tributaire de ses sens, et se fait une idée du monde tel qu'il est par ses sens. Ainsi, il est impossible, simplement par le raisonnement, de savoir si vous voyez le vert de la même façon que moi, ou si je vois le vert comme vous voyez le rouge et vous voyez le jaune comme je vois le bleu, dés lors que notre oeil fait la différence entre ces couleurs. En effet, on vous a montré cette couleur et dit que c'était du vert, sans pouvoir vérifier que votre perception est la même. De la même façon, si les chevaux voient plus "gros" que nous, d'un point de vue optique, ce n'est pas un raisonnement sur la hauteur à laquelle ils sautent au-dessus des obstacles ou sur le fait qu'ils passent les portes ou non qui nous renseignera: en effet, leur perception d'eux-même étant déformée dans le même sens que celle de leur environnement, ils effectuent d'eux-même les corrections.
Rapporter cette allégorie au doute méthodique de Descartes est une lecture intéressante pour l'éducation, néanmoins nos philosophes basés sur les connaissances de leur époque laissaient de coté une composante plus neurologique de l'équation: l'intégration de ces données.

Modifions donc cette allégorie, et disons simplement ceci: nous ne percevons le monde extérieur que par les informations que nous en percevons, passées au prisme de nos présupposés (ou de nos préjugés)!

C'est simple, nous n'avons pas le choix: nos informations sont parcellaires, et surtout plus le raisonnement est complexe plus il demande d'autres éléments pour l'interpréter: ainsi nous n'interpréterons pas un craquement de bois de la même façon allongé dans un rocking-chair, sous un arbre mort, ou dans une forêt que l'on sait contenir un prédateur.

Là ou nous manquons de sagesse, c'est lorsque nous oublions ce que sont ces présupposés: une hypothèse de travail, un élément théorique à remettre en cause s'il est trop discordant des données que nous recevons par la suite.

Renaissance

Je profite de l'ouverture de ce blog pour partager un événement qui me tient à coeur:
La renaissance du groupe Hypnose créé par mon ami le Dr Philippe Miras.

En effet ce groupe avait disparu il y a un mois de Facebook, pour des raisons mystérieuses, aucun signalement de sa disparition n'ayant reçu de réponse.

A tous les hypnotiseurs: Venez nombreux, nous vous accueillons avec joie!

Bienvenue

Notre monde est fascinant.
Et les êtres vivants qui courent dessus le sont plus encore.
Capables du pire comme du meilleur, parfois le temps d'un souffle, il n'y a rien de plus paradoxal que les représentants du règne animal, et plus leur encéphale se complexifie, plus le chaos s'y amplifie.
Dans ce monde constamment évoluant, quel intérêt au blog?
Certains y voient une catharsis, créant un journal (plus si) intime à la vue des autres.
D'autres y appliquent la recette d'un journal ou d'une tribune. Certes, un blog peut être tout cela à la fois. Comme on peut utiliser la surface d'un ordinateur pour y peindre l'empreinte de sa main, utilisant un concentré de technlogie pour une activité préhistorique. Ou utiliser une aspirateur éteint comme battoir à tapis.
Alors aujourd'hui, je vais essayer d'allumer l'aspirateur: ce blog sera une façon de transmettre des idées, des pensées, un espace de partage comme d'articles, sur notre monde hypnotique.
Bienvenue à ceux qui suivront cette aventure, ceux qui passeront ma porte ou ne feront qu'y passer la tête.